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Spécialiste des rucks, Nicolas Piedfert arrive au soutien

A 43 ans, et après une carrière de rugbyman amateur qui l’aura conduit de Bergerac à Bazas en passant par le Stade Bordelais, Langon (six saisons), Argelès et Thuir, Nicolas Piedfert revient ‘Puerta Grande’ à Comberlin. Il vient en effet d’être investi d’une mission ô combien importante par le président Julien Perrot : celle de Responsable du Pôle Ressources : « Depuis le départ de Greg Bonet, il y avait un grand vide concernant le partenariat. Cela fait trois ans que Julien à les doigts dans la prise et il était capital de le soulager, même s’il lui reste pas mal de choses à faire. Je vais donc faire en sorte de l’épauler dans un domaine que je connais plutôt pas mal. L’institutionnel, bien sûr, mais aussi le partenariat privé, ces soutiens sans qui le club ne peut vivre et à un moment où, plus que jamais, il y en a besoin, et ce pour au moins deux raisons : La crise qui va nous priver d’environ 30% des ressources cette année et le lancement du Centre d’Entraînement Labellisé ». Rappelons que ce dernier aura à sa tête Guillaume Martet, un projet qui démarrera dans les semaines qui viennent.

Gérant de la societé ‘Technique incendie’, basée à Landiras et spécialisée dans la sécurité incendie, Nicolas à longtemps travaillé dans le secteur de l’automobile. Père de quatre enfants, il dit avoir aujourd’hui le temps nécessaire à consacrer à ‘son’ club, comme il se plaît à dire : « Je ne voulais devenir ni vice, ni co-président. Je veux simplement apporter ma pierre à l’édifice. Il faut renforcer, élargir et développer le partenariat, car si le club a toujours revendiqué une politique de formation, elle va véritablement se concrétiser aujourd’hui avec les outils du moment. Ce projet est pleinement assumé et il faut faire en sorte de le présenter puis le faire fonctionner et le pérenniser. Dans le même temps, il faut que la vitrine du club, son équipe première, puisse évoluer au meilleur niveau, car l’un ne va pas sans l’autre. La reprise se profile et il faut faire vite car la tâche est ardue, mais je ne suis pas inquiet. Il y a dans ce club des ressources insoupçonnées et donc des compétences qui ne demandent qu’à être sollicitées. A nous tous de jouer ». Et si nous nous laissions porter par une brise d’optimisme…