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Cyril Chiarandini de nouveau titillé par les choses de l’ovale

Le Néracais de 36 ans aura porté les couleurs Rouge et Blanche durant six saisons entre 2008 et 2015. 55 matchs de Fédérale 1 avant de tirer sa révérence pour mieux se consacrer à son travail (architecte 3D) : « Comme je suis à mon compte, j’avais de grosses contraintes professionnelles et il devenait compliqué de les coupler avec les entraînements nécessaires à la pratique du rugby de ce niveau. Comme de plus j’avais deux enfants en garde alternée, j’ai choisi de stopper le rugby. Pour autant, j’ai continué un peu, et de temps en temps, en pratiquant à Eysines le rugby à toucher. Je me suis mis au tennis également et je fais du vélo tous les jours avec ce moyen de locomotion dans Bordeaux ». Passé par Marmande, Bayonne et le CABBG, Cyril jouait indifféremment au centre ou à l’aile : « Et à Langon, j’ai trouvé mon bonheur car je cherchais un club familial. J’avais misé sur mon boulot avant tout et franchement, j’ai pu allier les deux ici même si j’ai fini par devoir faire un choix car il y avait surchauffe. Il y a des décisions qui s’imposent, et j’étais, là, à la croisée des chemins ». Et depuis, notre petit d’homme est père d’un troisième enfant et plus ‘installé’ dans la vie.

« Couper quasi complètement a eu pour effet de me vider la tête.  Aujourd’hui, le rugby revient petit à petit à la surface. J’ai pris des places pour la Coupe du Monde 2023 et là, franchement, je toucherai bien un peu de ballon. Ca me titille en tous cas et j’ai Comberlin dans un coin de la tête ». Et un retour à la ‘maison’ avec bon nombre d’anciens pour lancer la saison prochaine est à l’étude. Si Cyril a gardé des liens avec un certain nombre de ‘Bordelais’, l’idée de retrouver le reste de la troupe de l’époque lui plaît beaucoup. En attendant, c’est sur un souvenir en particulier qu’il va prendre congé, un voyage à Lille en avril 2014 : « Un huitième de finale aller face à une armada. Nous avons fait un voyage épique et pour autant, nous les avons fait douter durant une heure. Ensuite, nous nous sommes fissurés, mais Lille, à l’époque, s’était très solide et le fait de s’être envoyé comme ça sur un match déséquilibré sur le papier, ça nous a vraiment resserré. Maintenant, il y en eu de nombreux beaux souvenirs, mais s’il fallait n’en garder qu’un, ce serait celui-là oui ». A très vite Cyril et merci pour tout…