Depuis le milieu de la semaine passée, et l’autorisation (donnée du bout des lèvres) de pouvoir reprendre le chemin des vertes prairies en appliquant le Stade 3 – 9 joueurs et un encadrant par quart de terrain, en se faisant des passes, 45 minutes, vestiaires fermés – de nombreux clubs ont décidé de patienter en attendant le feu vert pour le stade 4 et une situation avec jeu à toucher. Les dirigeants Stadistes ont, eux, décidés de retrouver de suite leurs joueurs, hormis ceux habitants Bordeaux, une petite dizaine au total : « Le seul fait de se retrouver, et nous sommes une trentaine, dit Jean Luc Faure, est important pour le moral. Maintenant, il ne faudrait pas que cette situation perdure et que nous restions encore dans le flou trop longtemps. De mon point de vu, même si nous attrapons le niveau 4 dans quelques jours, nous ne serons pas en mesure de reprendre le championnat le 20 janvier, sauf à mettre l’intégrité physique des joueurs en danger. Nous repartons de zéro à très petite vitesse et il serait dommage de griller les étapes ». Le coach Stadiste veut raison garder.
« Et puis nous jouons le jeu car au-delà du sport, il y a la santé. Nous faisons du physique, mais ça aussi, il faut espérer que cela ne dure pas trop, car nous avons forcément des gens fait pour le combat, la rudesse. Nous n’avons pas de Ferrari chez nous, mais plutôt des tracteurs, accompagnés malgré tout de cylindrées plus modestes (rires). Maintenant, l’athlétisme n’est pas notre truc, clairement. En appliquant la doctrine à la lettre, il va falloir patienter jusqu’à février, je le crains ». Si le sport arrive à trouver sa place dans les préconisations qui seront données le 15 décembre, il reste à espérer que les bonnes nouvelles s’accélèrent un tantinet…même si l’heure n’est pas forcément à l’optimisme. De là à dire que la saison a du plomb dans l’aile, il y a cadrage débordement que nous nous garderons bien de réaliser…