« Ce que je reproche au golf ? Il vous entraîne trop loin du bar du club-house » disait Eric Linklater, poète Ecossais d’origine Galloise. Il n’en sera (malheureusement) rien jusqu’au 20 janvier, à minima, puisque bar et restaurant du Golf des Graves sont désespérément fermés. Six mois que cela dure et qu’ici comme ailleurs, la pilule a du mal à passer : « Et le gouvernement ment. Il ne nous aide pas, dit la propriétaire des lieux, Jacqueline Couerbe. On parle d’exonérations, mais ce sont simplement des reports. Je suis très en colère contre les médias aussi car ces derniers véhiculent un message faux. Je vais avoir perdu 66% de mon chiffre d’affaire sur l’année sachant que le parcours est resté inaccessible trois mois au total ». Le moins que l’on puisse écrire est que la maîtresse du complexe est très ‘remontée’, elle qui s’investit sans compter dans ce qui est une réelle réussite. Oui, car en plus de ce parcours absolument séduisant, elle propose dorénavant de venir s’y ressourcer le week-end, et plus si affinité, dans les neufs eco-lodge ou eco-carrelets qui jouxtent le parcours. De merveilleux sites de villégiatures pour couper avec un quotidien plutôt morose.
« Ils sont entièrement écologiques. Les eaux usées y sont recyclées, nous sommes en biomasse pour l’énergie, il y a des bains nordiques sur les terrasses, des colonnes en bambous pour la douche etc…Chaque lodge possède une cave à vin garnie, bien sûr, et nous allons avoir des vélos électriques, des bornes électriques également pour les voitures, bref, une prestation haut de gamme ». Ce qui frappe chez Jacqueline Couerbe, c’est son enthousiasme, son envie de le faire partager et sa faconde : « Il n’y a plus de contraintes pour le parcours en sachant bien sûr qu’il faut respecter les gestes barrières. Il y a eu beaucoup d’impatience de la part de nos adhérents qui n’ont pas toujours bien compris que nous soyons ainsi contraints sur un parcours de plein air. Nous avons fait en sorte de leur apporter du réconfort et le site a été entretenu chaque jour comme s’il était ouvert, sans relâche. Nous avons à cœur d’être le plus irréprochable possible ». Et si le temps s’y prête, gageons que l’endroit sera couru lors de ces fêtes de fin d’année.