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Paroles de partenaires : Julien Bretou s’y colle

Il est le boss de Globule Fitness, le club santé et bien-être familial implanté place Kennedy à Langon. Des cours collectifs au plateau musculation en passant par le sport training, la salle propose une gamme complète et une équipe passionnée pour vous aider à atteindre vos objectifs. C’est l’endroit où il sera forcément conseillé de s’inscrire sitôt les fêtes, ce histoire de retrouver un échange social basé sur le sport : « Le sport, c’est la vie, précise Julien Bretou. Nous en priver n’est pas donc pas raisonnable. Comme nous sommes soumis aux mêmes contraintes que les restaurants, nous sommes fermés jusqu’au 20 janvier…au moins. C’est une étude américaine réalisée avant le premier confinement qui guide ce qui prennent les décisions. Elle ne tient évidemment pas compte de ce que nous avons pu mettre en place par la suite pour continuer à travailler tout en prenant soin de la santé de nos adhérents. Dans les faits, sur 27 millions de passages après le premier confinement, il y a eu au total 237 cas avérés de Covid, soit une quantité infinitésimale. Nous avons investi beaucoup d’argent pour prendre toutes les précautions d’usage, mais rien n’y fait ». Julien est en colère, une irritation maîtrisée, mais parfaitement compréhensible.

Composée de huit personnes, habituellement, l’équipe d’encadrement est réduite à trois actuellement, dont deux qui travaillent seulement deux heures par jour : « Un décret nous autorise à recevoir des personnes en situation de handicap, d’autres avec des affections de longues durées, des militaires, des pompiers et des sportifs de haut niveau. Autant dire trop peu évidemment pour pouvoir atteindre quelconque rentabilité puisqu’au total cela fait douze personnes en moyenne par jour ». Pour infos, le club comptait avant cette pandémie 950 adhérents et vient d’en perdre environ cent cinquante ces derniers mois : « Et il y a pire, poursuit l’ancien rugbyman, mon confrère de Béguey venant de mettre la clé sous la porte (dépôt de bilan) début décembre. Forcément, cela interpelle et je n’ai pas envie de mourir. J’aime ce que je fais, j’aime ma salle et mes adhérents. La passion me porte depuis que j’ai repris ce business il y a deux ans et je veux garder la foi, je vais garder la foi ». S’il est au bord ‘de la crise de nerf’, Julien Bretou compte sur la mobilisation du 14 décembre, avec les restaurateurs, pour se faire entendre : « Tout a été fait chez nous pour être en conformité, et même plus que cela. S’il le faut, nous sommes prêts à rouvrir le 4 janvier, même sans autorisation ». Affaire à suivre donc…et courage.