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Paroles de partenaires : Nicolas Gardrat s’y colle

Comme on a déjà pu le constater dans ces mêmes colonnes, les métiers de l’artisanat ont plutôt tiré leur épingle du jeu lors des confinements liés à la pandémie. Majoritairement en tous cas : « Nous concernant, précise Nicolas Gardrat, Le Plombier du Moulin à Léogeats, si les gars ont été au chômage un mois lors du premier confinement, j’ai poursuivi mon activité et nous avons dû mettre les bouchées doubles par la suite. Nous n’avons pour autant pas rattrapé le retard, mais franchement nous ne sommes pas à plaindre car pour l’heure les perspectives sont plutôt bonnes. Maintenant, comme beaucoup, je suis un peu inquiet pour 2021 car les gens qui ont été impactés, je pense aux restaurateurs par exemple, ne vont bien sûr pas faire les investissements qu’ils souhaitaient, à minima ». Et si Nicolas sait bien évidemment que ces clients ne peuvent parfois pas éviter certaines dépenses (un changement de chaudière ou de chauffe-eau par exemple), il est plus circonspect sur des achats ou des travaux d’embellissements, ces derniers pouvant être repoussés.   

Pour l’heure, le confinement qui se termine n’a eu aucune conséquence sur le rendement de l’équipe (4 personnes) Léogeataise : « Un confinement…vous êtes sûr, dit le chef d’entreprise un soupçon taquin. Nous avons été surpris, voire déstabilisés au printemps, mais là, cela n’a rien changé sur notre quotidien même si comme beaucoup nous prenons soin d’appliquer les gestes barrières. C’est une nécessité pour tous et c’est devenu un réflexe ». Pour autant, Nicolas s’apprête à passer des fêtes de fin d’année en mode prudence, le pied sur la pédale de frein afin de respecter les instructions. Après la sidération de début d’année, voici venu le temps de l’exaspération, de la contrariété ou de la déception…chacun a sa propre opinion. Et le vaccin mon bon monsieur : « Pour moi, c’est non, pour l’heure en tout cas. Je suis inquiet pour nos anciens en fait et c’est d’eux dont il faut s’occuper prioritairement. Et puis franchement, un retour le plus rapide possible à la vie d’avant est mon souhait le plus cher. On se retrouvera alors à Comberlin le dimanche, par exemple… ». Ben y’a plus qu’à…