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Nicolas Dospital court les treks en Amérique du Sud

Stadiste durant cinq saisons (2009 à 2014), Nicolas Dospital est, comme son nom de l’indique pas, originaire d’Angers. Après 44 matchs de Pro D2 avec l’UBB, il déboule à Comberlin dans le sillage des deux Julien, Lavie et Hubert. Il va disputer 73 matchs de Fédérale 1 sous les couleurs Rouge et Blanche en réalisant la prouesse de ne jamais prendre le moindre carton. A trente ans, et une dernière saison tronquée à Saint-Médard en Jalles, il décide de raccrocher en 2015 pour se consacrer à son métier d’Agent Général d’Assurance. Aujourd’hui à la tête de trois cabinets, tous dans Bordeaux, notre ancien talonneur habite toujours à Bègles avec sa compagne : « Et je suis toujours passionné de sports et d’aventures. Je fais de la course à pied, du VTT, de la natation, du crossfit et du trek à l’étranger façon Mike Horn, en moins performant cependant (rires). Je file tous les ans en Amérique du Sud, au Brésil, au Pérou ou en Colombie. Seul, comme un grand, avec pour tout bagage, un sac à dos ».

De son passage à Langon, Nicolas garde de très bon souvenir : « Une épopée sportive rare avec un vrai groupe de copains. Le club avait un rayonnement hors du commun. J’ai vraiment passé du bon temps humainement et sportivement parlant ». Si notre petit d’homme avait cependant un regret sur le déroulement de sa carrière, ce serait sur sa période Pro, à l’UBB : « J’aurai dû saisir les opportunités qui s’étaient présentées à La Rochelle ou Agen. J’ai préféré le cocon et je crois que ce n’était pas le bon choix ». Aujourd’hui très investi professionnellement, Nicolas dispute un ou deux matchs de rugby par an : « En Colombie, après 15h d’avion et à 2000m d’altitude. J’ai une licence au club Rugby del Sol à Arménia, dans la région du café. Ce sont des amis expatriés là-bas qui ont créé cette association chargée de promouvoir le rugby et surtout de contribuer ainsi à l’intégration des jeunes en difficultés ». Une implication qui colle à l’image que chacun a pu se faire de Nicolas Dospital lors de son passage à Langon. Chapeau l’artiste.

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