Il a été l’un des chouchous des années 2000 et son aptitude à toujours sourire n’y est pas étrangère. A 46 ans, l’ancien demi de mêlée et centre Stadiste, arrivé de Roquefort à la fin du siècle dernier, est toujours branché rugby, lui qui a stoppé sa carrière en 2009 : « J’étais au bout du bout. S’il fallait une preuve, je dirais que je ne dispute qu’une journée de rugby actuellement, le tournoi à sept de Captieux, et il me faut un mois pour m’en remettre. Je me contente donc de suivre les prestations d’une de mes filles (il en a deux) qui joue au Stade Bordelais au poste de…demi de mêlée. Question sport, je fais du vélo, du trail et du triathlon histoire de m’entretenir et je ne me suis jamais trop éloigné du stade. J’en veux pour preuve que j’habite à 350m de Comberlin ». Socios et supporter ‘non assidu’, il est aussi un habitué de Chaban où sa fille et lui supportent l’UBB : « Après avoir arrêté de jouer, j’ai eu la chance d’être vice-président du club durant deux saisons. La chance, car voir l’envers du décor permet de se rendre compte du sacerdoce que cela induit ».
« Je peux donc dire combien ce club est structuré et ses bénévoles investis. Il y a des compétences à tous les niveaux et c’est la ligne directrice. Sa philosophie et son état d’esprit font référence. Ce qui est fait ici est pensé dans l’intérêt du club et non des personnes qui le servent. Si je prends son organisation festive, elle est remarquable. Mon métier m’a amené à pouvoir établir des comparaisons et je n’ai pas trouvé l’équivalent ». Non mais Fred, on est entre nous là : « Non mais je suis très sérieux. C’est un ressenti profond ». Dont acte. Et si notre petit d’homme avait quelque chose à changer concernant sa carrière, oserait’il l’exprimer : « Franchement…non. Enfin si, j’aurais joué au centre beaucoup plus tôt et j’aurai aimé connaître la Fédérale 1 (il y aura goûté lors de ces deux dernières saisons) avec des Titi Celhay ou Thierry Drouet pour ne citer qu’eux. Certaines générations l’auraient mérité, pour peu que les phases finales leurs aient souri ». Ben voilà qui est dit…