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Julien Graffouillère revendique son statut d’inspecteur des travaux finis

A bientôt 29 ans, l’âge de la maturité pour un pilier, Julien Graffouillère consacre actuellement ses dimanches à sa famille et aux travaux de rénovation de la maison que le couple vient d’acquérir à Auros : « En réalité, je suis un peu perdu le dimanche. Je joue au rugby depuis vingt ans et là, c’est quand même très particulier. Je profite de mon fils qui a seulement dix-huit mois et il me tarde de l’emmener à Comberlin. Par ailleurs, et comme je ne suis pas du tout bricoleur, je joue aux inspecteurs des travaux finis. Et puis on arrive un peu à se voir avec les copains du rugby, presque clandestinement (rires) ». Julien n’a pas raté une seule rencontre cette saison (sic), cinq au total, et s’il piaffe d’impatience à l’idée de retrouver la compétition, il n’en va pas tout à fait de même pour l’entraînement : « Disons que ce n’est pas la période qui m’intéresse le plus pour être franc. Comme il faudra forcément forcer la dose lorsqu’il y aura reprise, histoire de retrouver petit à petit le rythme, notamment au niveau des impacts, ce temps-là va être un peu long pour moi ». De là à dire que notre homme appréhende, il n’y a qu’un pas que nous franchirons allégrement.

« Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’ai tendance à prendre facilement du poids (120 kilos au sommet de sa forme). Je fais attention, mais ce n’est pas simple. Je fais au mieux en fait afin de ne pas partir de trop loin à la reprise ». Une volonté de fer chez notre petit d’homme et une franchise qu’il convient de saluer et que ne manquera pas de noter le nouveau coach des avants, Jérôme Scheibel. La pesée risque de piquer d’ici quelques semaines. Pour l’heure, l’Aurossais est un téléspectateur assidu dès lors qu’il y a du rugby à la télé : « C’est ma manière à moi de garder du lien avec mon sport. Heureusement qu’il nous reste ça. Il me tarde vraiment de pleinement profiter à nouveau de la vie et s’il le faut, je me ferai vacciner. Je n’ai aucun à priori à ce sujet et fais confiance aux gens qui ont le savoir ». Une fois son passeport vert (ou vaccinal, ou sanitaire) tamponné, Julien pourra donc reprendre la route de Comberlin sans risque de se voir contraint de faire demi-tour…on croise les doigts.