Comme il fallait bien occuper ses dimanches, Raphaël Lassegnore s’est mis au golf au moment du premier confinement. C’est sur le parcours de celui de Pessac qu’il passe du temps actuellement, ce histoire de combler le vide créé par l’interdiction de pratiquer le rugby : « Pour l’instant, je fais en sorte de peaufiner mon apprentissage en profitant en effet des dimanches forcément libres. Cela me permet d’atténuer ma frustration et au final, il y a pas mal de similitudes avec le rugby, notamment au niveau du mental. C’est en tous cas assez complémentaire. Je vais également courir au moins deux fois par semaine et puis je passe pas mal de temps devant…la télé ». Il n’en reste pas moins vrai que le rugby lui manque, le jeu, bien sûr, mais les copains également : « J’espère que nous pourrons travailler durant l’été pour préparer la reprise. Cela fera sept ou huit mois que nous ne nous serons pas rentrés dedans et il va falloir du temps. Il va y avoir du monde avec le ‘capot ouvert’ lors des premières séances ».
Raphaël veut cependant rester optimiste concernant une hypothétique sortie de crise et une réappropriation des terrasses des cafés avec les beaux jours : « Je veux croire que nous pourrons repointer notre bout de nez en mai – juin. Boire un coup en terrasse oui et manger un bout ici ou là. Le vaccin va nous permettre de retrouver la vie d’avant, j’en suis convaincu ». Revenu au Stade l’été dernier après un court crochet par le RCBA, l’international Ibérique n’a pas eu le temps d’enfiler la tunique de l’équipe première, lui qui a écopé d’un carton rouge avec les Espoirs à Marcq en Baroeul : « Ce n’est que partie remise ». Comme ses petits camarades de jeu, il n’aura pas eu trop le temps de découvrir plus Jean-Luc Faure qui a donc décidé de passer la main la semaine passée, remplacé par Jérôme Scheibel : « C’est une bonne pioche si j’en crois les échos que je peux avoir ici ou là. Alors bienvenu à lui ». Raphaël prend congé pour enfiler, à défaut de crampons, ses chaussures à pointes…