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Patrick Duville (Kawha Caffé) cherche le bout du tunnel

Il était, il y a peu encore, très actif auprès de l’équipe de dirigeants du club, avant de prendre du recul dernièrement pour raison familiale. Il reste cependant un solide partenaire, ce malgré une crise qui impacte assez fortement son activité : « J’ai deux casquettes en fait puisque je suis en effet le patron de Kawha Caffé (29 cours des Carmes à Langon) mais j’exerce aussi, et en parallèle, l’activité de commercial chez Café Soubira, une filiale du groupe Merling ». L’entité dirigée par Vincent Merling, le président du Stade Rochelais, fait référence (530 salariés) et les Cafés Soubira, torréfiés à Floirac, y ont une place de choix : « Nous commercialisons nos produits (en vente chez Kawha Caffé) auprès des hôtels, restaurants et cafés, mais également des collectivités et des entreprises. Pour ces dernières, nous proposons aussi des distributeurs pour le personnel ». Reste que pour l’heure, une grande partie de ces activités tournent au ralenti, dans le meilleur des cas.

Cela dit, chez Kawha Caffé, on peut, en temps normal, consommer sur place. Aujourd’hui, on peut uniquement emporter pour consommer…à l’extérieur. Pour autant, la boutique s’est diversifiée avec la vente de thé, de conserves ou de chocolats…etc, des produits locaux de préférence : « C’est un peu mon dada le produit local alors je fais en sorte d’être cohérent. Maintenant, nous sommes clairement à la peine, car les gens concentrent majoritairement leurs achats dans les grandes surfaces, mais nous faisons en sorte de nous diversifier, d’innover ». Des efforts qui auront une importance capitale une fois la reprise venue : « On nous a parlé de mi-avril et maintenant de mi-mai. Nous vivons au jour le jour. Enfin, j’aimerais voir venir à nous plus de gens proches du club, plus de dirigeants, d’acteurs au sens large du terme. Je suis un peu frustré par leur frilosité en fait ». Le message est passé Patrick, ou la preuve que la critique constructive n’est pas filtrée, sachant, et en guise de conclusion, qu’il n’y pas que grand-mère qui sait faire un bon café.