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Il est le responsable de l’Ecole de Rugby : Il, c’est Nicolas Kobuszynski

On ne va pas se mentir, avec un nom pareil, notre homme n’est pas originaire du Pays Basque. Non, c’est un Ch’ti, un vrai, un dur, un tatoué et c’est bien ainsi. Le rugby s’ouvre aux bonnes volontés venues du Nord, ces régions se trouvant au-dessus de la Loire (pour ne pas dire de notre estuaire). Il faut s’en féliciter. Arrivé à Comberlin il y a sept ans pour accompagner son fils, Nicolas Kobuszinski (Kobu pour les intimes), footballeur et handballeur de formation, est d’abord devenu éducateur avant de prendre en charge l’Ecole de Rugby du club cette saison : « Je ne sais pas s’il existe un profil type, mais si c’est le cas, je ne dois pas l’avoir. Qu’importe, je donne le meilleur de moi au cœur d’une saison pour le moins atypique. On a repris le 2 décembre avec des entraînements de 45mn au lieu d’une heure et demi. On travaille le physique avec du jeu individuel pour les -12 et -14 et pour les plus petits le maniement du ballon, le tout sans contact. 80% des enfants sont revenus la semaine dernière, ce qui est une très bonne surprise ». Des gamins qui pour certains attendent avec impatience la compétition : « Il y a ceux qui découvrent le rugby et qui sont là pour s’amuser, se dépenser, et ceux qui en effet sont des compétiteurs, déjà. Maintenant, pour ces derniers, je crains qu’il faille attendre encore de nombreuses semaines ».

Pour autant, la Covid a plombé les inscriptions lors de cette rentrée : « De 20% environ, un chiffre qui est partout identique, ou presque. C’est une tendance générale. Nous sommes de plus dans une ville ou l’offre est multiple, nombreuse. Les gamins vont et viennent, essayent ici cette saison puis ailleurs dans la foulée. C’est assez volatile. Comme cela marche dans les deux sens, il nous arrive de retrouver des jeunes qui étaient chez nous deux ou trois ans plus tôt. C’est la règle du jeu. Il nous faut faire avec ». Le club à cela dit un protocole strict concernant les bons usages liés à la pandémie : « Aucun parent ne doit se trouver dans l’enceinte de jeu. Les enfants n’y accèdent qu’après avoir sacrifié à la règle du gel hydroalcoolique. Ils ne quittent le masque qu’une fois sur le terrain pour le reprendre dès qu’ils en sortent. Les éducateurs, eux, ne le quittent jamais. Les parents nous confient leurs enfants et la moindre des choses est d’être d’une grande rigueur avec les gestes barrières ». Et cela fait dix mois que nous sommes contraints par ce fichu virus…autant dire une éternité.