Alors que de nouvelles directives sont imminentes concernant la pandémie et ses contraintes, les Stadistes poursuivent cahin-caha leur préparation comme ont pu nous l’expliquer cette semaine Batiste Deffiet et Manu Espiasse. Si les clubs aux statuts professionnels peuvent s’entraîner en journée, d’autres ne le peuvent qu’en soirée (contraints par le couvre-feu) et certains ont fait encore des choix différents, Benjamin Bagate, entraîneur du SA Trélissac : « Nous n’avons pas fait de reprise. Nous attendons ce qui va être décidé dans les heures qui viennent (échange réalisé le 7 janvier en matinée). Nous avons dans notre effectif des joueurs professionnels qui sont au chômage partiel et qui ne peuvent donc pas s’entraîner sous peine de perdre cette indemnité. Nous sommes de plus toujours au stade 3 et donc sans possibilité de contact sachant que nous ne voulons pas faire d’entorse à la règle. Chaque joueur suit donc un programme spécifique, mais de son côté ».
Quant à la date de reprise, fixée pour l’heure au 31 janvier, elle paraît un peu surréaliste aux yeux du coach Trélissacois : « Je vois mal comment nous pourrions être prêts sachant qu’en trois semaines, il est difficile de réhabituer les organismes à la cadence des contacts, ce même si tout est possible. L’intégrité des joueurs doit être respectée. Ils ont tous très envie de retrouver la compétition, mais il faut entre quatre et six semaines d’entraînements avec contact pour être opérationnel. De plus, même si les joueurs veulent tout mettre en œuvre pour montrer leur vrai visage, il ne faut pas faire n’importe quoi. Maintenant, le confinement n’a épargné personne et il va falloir du temps pour retrouver un rythme quasi-normal ». Qui a dit ‘pas gagné’…
