Si l’entraîneur des trois-quarts Stadistes veut croire que la reprise de la compétition, fixé au 31 janvier, est toujours d’actualité, il n’en demeure pas moins perplexe : « Nous sommes vraiment contraints par le couvre-feu. Dès lors, il nous est difficile de compter sur nos Bordelais. Nous nous entraînons trois soirs par semaine de 18h45 à 19h30, des séances uniquement basées sur le physique. Ceux qui peuvent arriver un peu avant travaillent la technique individuelle ». Largement insuffisant pour préparer sérieusement une compétition que chacun sait être âpre et relevée. Une autre notion est également pour l’heure absente : le plaisir : « Il faut attendre le 7 pour voir si le couvre-feu est levé, mais nous n’en prenons pas le chemin. Et si cela est le cas, la FFR devra encore donner son accord pour que nous puissions renouer avec les placages. Beaucoup d’incertitudes donc ».
Autre désagrément, les disparités présentes entre clubs d’une même poule dans le domaine de la préparation : « Des clubs comme Beauvais, Rennes ou Périgueux par exemple s’entraînent en journée. Ce n’est pas du tout le même régime. Si nous devons reprendre le 31, il va falloir que les choses s’accélèrent ». Les Stadistes n’ont pas travaillé le mouvement général depuis plus de deux mois, pas plus que les placages et autres contacts : « Il y a beaucoup d’interrogations, c’est évident. On va essayer de se retrouver dimanche pour avoir le plus de monde possible et enfin travailler ensemble, mais à ce rythme, nous ne serons pas prêts. Pour l’heure, nous sommes suspendus aux décisions des autorités sanitaires ». Loin d’être gagnée cette affaire-là…