« Ce qui est compliqué à vivre, c’est que nous sommes dans le flou total. On ne sait rien en fait. On fait un peu de préparation qui en réalité ne sert à rien puis on est de nouveau interdit de terrain. Chacun fait donc ce qu’il peut de son côté. C’est du bricolage. Perso, je fais deux séances de musculation et deux footings par semaine. Un minimum d’entretien en fait. Avec le peu de rugby que nous faisons depuis dix mois (cinq matchs au total) il va nous falloir du temps de préparation pour reprendre dans des conditions satisfaisantes. Pour l’heure, une reprise mi-mars tient de la science-fiction de toute façon ». On l’aura compris, Antoine Thomas ne se fait aucune illusion pour la saison en cours, un exercice qui semble devoir mourir à petit feu au fur et à mesure que les semaines passent.
Pour l’heure, la FFR est suspendue aux décisions que l’urgence sanitaire va dicter et il est donc urgent…d’attendre : « Rien n’est clair de toute façon alors nous prendrons ce que l’on voudra bien nous donner. S’il faut jouer des matchs sans enjeu au printemps, on le fera en se disant que ce n’est déjà pas si mal. On subit cette situation comme beaucoup et pour être franc, on se dirige vers une reprise en septembre. Là, nous en sommes à trois préparations physiques cette saison, pour quel résultat…je veux bien en débuter une autre mais à condition d’avoir plus de certitudes sur une reprise, quel que soit la formule. Et puis si le vaccin est la solution, finissons-en ». Quel sens du sacrifice Antoine. Les aînés apprécieront…