« Depuis tout petit, je suis bercé par ce sport, je vis avec, et la coupure est brutale. Il me manque quelque chose, même si bien sûr il y a plus grave. Et pour ceux qui comme moi habitent sur Bordeaux, c’est encore plus compliqué car nous ne sommes pas revenus à Comberlin depuis fin octobre. Le couvre-feu nous l’a interdit. C’est dur de ne pas voir les copains. C’est un peu la double peine alors il reste le téléphone et parfois un petit repas le dimanche midi en petit comité ». Suspendu plutôt sévèrement après la rencontre à Marcq en Baroeul, Max ne sait même pas si cette suspension est désormais levée ou gelée : « Je n’ose pas ennuyer le président sur ce point précis, car j’imagine qu’il a d’autres chats à fouetter actuellement ».
Concernant une reprise de la compétition, le demi de mêlée Stadiste est comme beaucoup, sceptique : « Il y a trop d’inconnues. Peut-être vaut-il mieux bien préparer la saison 2021-2022 avec un démarrage en septembre et faire une croix sur celle qui est en cours. Il va falloir nous donner du temps pour retrouver les sensations. Il faudra avant tout reprendre les entraînements avec contact, donc sans contrainte puis faire des matchs de préparation. Cela évitera de la casse ». Si Max n’a pas utilisé la désormais tristement célèbre expression ‘saison blanche’, on a bien compris malgré tout qu’il ne voyait pas comment le rugby amateur pourrait y échapper : « Et puis je crains qu’il y ait des dégâts. Certains clubs sont en danger. On ne peut pas se contenter de dire que tous les sports sont impactés. Il faut prendre en compte le fait qu’il y a péril pour certains ». C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses…et en effet, il y en aura.