Pas d’inquiétude pour le préparateur physique du groupe senior qui sait pouvoir compter sur le flanker Stadiste dès que l’heure de la reprise aura sonnée. Victor Jimenez fait en effet partie des joueurs qui s’entretiennent avec application durant la trêve forcée : « Je cours, je fais de la muscu, car je suis équipé pour cela chez moi, et je joue régulièrement à la pelote. Comme mon métier est physique, je crois pouvoir dire que je suis affûté oui, mais c’est en même temps vital pour moi. Pour autant, le ballon me manque, tout comme les copains, et la situation est compliquée ». Victor peste, comme beaucoup, et pour lui la saison est cuite : « J’espère que nous pourrons nous retrouver ce printemps histoire de jouer un peu en amical, mais en fait, je n’y crois pas trop. Nous allons rester dix mois sans compétition et c’est énorme ».
Et le joueur de devoir qu’il est craint même que l’écart qui sépare les clubs à structure professionnelle ou semi-professionnelle de ceux qui sont restés purement amateurs ne se creuse : « Eux ont continué à s’entraîner et s’entraînent encore d’ailleurs. Ils n’ont que peu coupé. Physiquement, il va y avoir un sacré fossé. Et puis ce sera encore plus compliqué pour nous sachant que le fait de ne pas se voir affecte le moral, casse le côté convivial ». Clairvoyant sur un aspect pas forcément quantifiable mais bien réel. Chacun attend désormais le 26 février, date butoir choisie par la FFR pour livrer une sentence, mais Victor n’y croit plus : « Qui pourrait croire que d’un coup de baguette magique, tout redevienne comme avant. J’aimerais me tromper, mais il va falloir vraisemblablement patienter encore quelques mois ». Et pendant ce temps, la pelouse de Comberlin est superbe…