Actualités • Séniors •

Un (tout petit) peu d’histoire…(1)

Pour rappel, c’est en 1823 que William Web Ellis s’empare du ballon à la main pendant une partie de football et le dépose dernière la ligne de but. Ainsi naît une nouvelle discipline : le rugby. A l’époque d’Ellis, le rugby se joue à la main ou au pied et le ballon est envoyé en dessous ou au-dessus des poteaux pour marquer. Bref, tout, ou presque, est autorisé, car ce sport s’inspire de la soule, jeu du Moyen Âge dont la règle consiste surtout à faire entrer le ballon chez l’adversaire.

Les crocs-en-jambe sont permis, ce qui donne, on l’imagine, des scènes un peu cocasses comme celles entrevues dans Astérix chez les Bretons ou lorsqu’un joueur est fauché, tout le reste de l’équipe adverse lui tombe dessus. C’est-à-dire une vingtaine de personnes (puis 15 en 1876). Ça devient un immense enchevêtrement, une sorte de ‘scrum’, mêlée en français.

Le rugby évolue et tend à se codifier pour notamment compter les points. Si l’essai ne vaut rien au début, il permet cependant de tenter la transformation, cette dernière apportant, elle, trois points. Le drop, lui, vaut 4 points puis on valorise l’essai à 1 et le but à 2, puis l’essai à 2 et la transformation à 3. C’est en 1871 que la ligne de hors-jeu est créée histoire de clarifier le jeu. Il va en découler un premier poste spécifique avec un joueur derrière les autres. Cela provoque un décalage et les Anglais l’appellent logiquement back (arrière) par opposition aux autres, les forwards (les avants) …/…