Le capitaine de l’équipe championne de France de Fédérale 1 il y a moins de huit jours a bien voulu, avec le recul, répondre à nos questions :
Thomas, tu n’avais pas les mots dimanche après le match, les as-tu trouvés depuis ?
Alors oui mais ce n’est pas forcément original. Ce que l’on a vécu est énorme. Ce que l’on est en train de vivre quatre jours après l’est tout autant et je pense que nous ne nous rendons pas encore compte de l’impact que peut avoir ce titre. On a marqué l’histoire du club et ce sont des émotions vraiment particulières.
Un titre c’est à vie mais ça change quoi en fait ?
C’est énormément de fierté. Lorsque je vois tous les messages que nous recevons les uns et les autres, je me dis que gagner un titre c’est très fort. Le club attendait ça depuis quarante ans et nous joueurs, nous avons ce privilège, car s’en est un.
Tu aurais pu imaginer qu’il y aurait tout ce soutien populaire ?
Honnêtement non. Je savais que le club pouvait drainer du monde mais à ce point…Lorsque tu sors des vestiaires et que tu vois toute cette joie et lorsque tu arrives au stade à 22h et qu’il y a plus de mille personnes qui t’attendent, tu as la chair de poule. C’est liesse, c’est bien sûr extraordinaire. Tu as l’impression que tu es le mec le plus important de la ville à ce moment-là.
Quelle est l’équipe qui vous a posé le plus de problème lors de ces trente matchs ?
La question est difficile car chaque match est différent. Valence d’Agen parce que c’est la finale et que l’enjeu est important mais on a aussi bataillé dur face à Saint-Denis ou face à Genève. Tous les matchs sont compliqués en réalité et c’est ce qui rend la victoire plus belle…
