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Rémy Montpouillan transmet son savoir à la nouvelle génération

Arrivé à Langon alors qu’il a 28 ans, Rémy Montpouillan va porter les couleurs Rouge et Blanche durant huit saisons. 126 matchs et 16 cartons jaunes plus tard, il quittera Comberlin pour rejoindre Marmande pour un ultime tour de piste et ainsi aider le club Lot et Garonnais à retrouver la Fédérale 1 : « La saison suivante, j’ai entraîné les juniors avant de couper deux ans. Je me suis alors consacré à mes proches (une fille de 14 ans handballeuse et un fils de 10 ans basketteur) et à mon autre passion, la palombe. Là, je vais reprendre du service à la demande de Jérémy Dumont, l’entraîneur des avants de l’USM, pour m’occuper spécifiquement de la mêlée. Je dois reconnaître qu’il n’a pas eu à forcer son talent de négociateur pour me persuader de reprendre (rires) ». En effet, si notre petit d’homme affirme qu’il peut vivre sans le rugby, il confesse qu’il vit mieux avec. Dont acte. Et si toutes les planètes sont alignées lors de la reprise, le 12 septembre, Marmandais et Langonnais devraient croiser le fer et Rémy ainsi poser son auguste postérieur sur le banc des visiteurs.

Huit saisons à Comberlin donc et des souvenirs par dizaines, forcément : « Oui, mais avant tout une histoire d’amitiés, de belles rencontres. Nous avons eu à un moment donné un groupe avec une super mentalité. Thierry (Drouet) et Eric (Sourbès) ont su agréger les personnalités pour faire d’un groupe une équipe de copains ». Oui d’accord Rémy, mais un souvenir, un seul…un effort que diantre : « Bon d’accord…le retour d’Aubenas en 2015. Une aventure hors du commun où tout ne peut pas se raconter. Un retour un peu exagéré…un souvenir terrible. C’est cette nuit-là que j’ai connu l’hôpital de Carcassonne où je suis resté pour accompagner Kéké Berthélémy qui avait un genou un peu abîmé…terrible je te dis (rires) ». Traumatisé ? Que nenni, simplement encore terriblement marqué. Et s’il fallait changer quelque chose à cette belle carrière commencé et achevé à Marmande, en passant par Valence d’Agen et Langon : « Je pense que je ne referais pas la dernière saison à Langon. J’étais vieillissant et les choses au club n’évoluaient alors pas dans le bon sens. Heureusement, cela va mieux depuis au point que si je pouvais faire un vœu, ce serait de connaître une finale Marmande – Langon au printemps prochain ». C’est amusant…de la science-fiction quoi.