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Pour Florian Cazalot, le rugby est une histoire…de belles histoires

La Covid et un genou touché par l’arthrose auront contraint Florian Cazalot à se retirer du monde du rugby sur la pointe des pieds au printemps 2020. Le ‘jeune’ homme a alors 35 printemps et si ce n’est pas vraiment la fin de carrière qu’il avait imaginée, l’aventure s’arrête là, brutalement : « Lorsque tu peines à te lever pour te rendre auprès de ta fille qui pleure, il faut savoir en tirer les conséquences ». 32 ans de ballon ovale pour un parcours débuté à l’école de rugby de Riscle où la Section Paloise va venir le chercher. Il dispute alors une poignée de matchs de TOP 14, 70 rencontres de PRO D2 et décroche un titre de Champion du Monde U21 en 2006 avant de filer à Lourdes où il reste quatre ans. Il a 29 ans lorsqu’il pose son sac à Comberlin. Il va porter le maillot stadiste durant trois saisons, à quarante reprises, avant de filer à Aire sur Adour pour une dernier challenge : « Avec le recul, le parcours que j’ai effectué me plaît beaucoup. Si j’ai un regret, ils remontent à la période où j’ai été professionnel. On nous a beaucoup tiré sur la couenne il y a quinze ans alors qu’aujourd’hui au moindre bobo, tu es au repos…il m’est arrivé de jouer blessé, ou mal remis d’une blessure, et forcément tu payes très vite l’addition. Bon, c’est comme ça, je suis assez fataliste ».

A la tête de plusieurs sociétés (notamment dans l’immobilier), Florian profite aujourd’hui de ces dimanches pour souffler un peu, faire quelques ‘bouffes’ avec ses potes et de temps à autre des randonnées dans les Pyrénées : « Le temps me manque et si je me suis plongé dans le travail, je fais en sorte de préserver du temps pour ma fille. Mon passage à Langon a vraiment marqué ma carrière et au-delà, mon parcours d’homme. Une étape fantastique avec la découverte d’un groupe génial. Pas de prise de tête, mais un investissement sans faille lorsque nous nous retrouvions sur le terrain. Du jeu, du plaisir et des matchs de fous face à des équipes comme Vannes ou Rouen qui nous étaient supérieures, certes, mais face auxquelles nous étions survoltés. Une bande de pots, du talent et des histoires de dingues ». Comme beaucoup, l’ancien talonneur Stadiste évoque le fameux retour d’Aubenas ou encore une victoire à Saint-Jean de Luz parmi ses meilleurs souvenirs : « J’ai certes coupé avec le rugby, mais il n’est pas exclu que j’y revienne, dans un autre rôle. Pour l’instant, mon quotidien professionnel et mes projets ne le permettent pas, mais je ne renonce pas. Et puis monter à Comberlin un dimanche…je serai trop content de retrouver les potes ». Ben y’a plus qu’à Florian, y’a plus qu’à.