Il a raccroché en 2018 alors qu’il venait d’avoir 35 ans et c’est à Langon qu’il a terminé sa carrière de rugbyman. Benji Garcia est depuis devenu…handballeur à Villenave d’Ornon, en équipe réserve en l’occurrence, entouré de pas mal d’anciens Stadistes que vous reconnaîtrez sur la photo (il y porte, lui, le numéro 8) : « C’est pour la détente, mais c’est un sport très plaisant. Avant cela, et après avoir quitté le rugby, j’ai relevé quelques défis comme la ‘Béhobie -San Sébastian’, semi-marathon très connu, puis j’ai fait un triathlon avec Julien Lavie. Voilà pour le sport, mais franchement, je manque de temps avec le boulot (il dirige deux agences d’intérim à Bordeaux et Toulouse) et mes deux enfants ». L’ancien talonneur des Rouge et Blanc sera resté six saisons à Comberlin pour jouer 101 matchs au total, lui qui était passé par Tours, où il jouera alors avec Vincent Violle, et Marmande : « Le rugby, je le regarde à la télé et il m’arrive d’aller à Chaban voir l’UBB, et à Comberlin de temps en temps. Enfin, il m’arrivait. Pour autant, avec les anciens, nous allons nous concocter quelque chose pour cette reprise. J’aurai alors l’occasion de parler mêlée avec Anthony Audignon jusque tard dans la nuit en buvant quelques grenadines ».
Des souvenirs, Benji en a une cargaison, mais le compétiteur qu’il est veut se rappeler avant tout des grosses rencontres comme lors de phases finales à Lille ou Aubenas : « Dans l’Ardèche, nous sommes tombés sur un pack monstrueux, très au-dessus de la moyenne. Ils nous ont concassés mais nous nous sommes accrochés. C’était alors la fin d’un cycle et pas mal de ceux avec qui je jouais depuis pas mal de saisons allaient nous quitter. J’ai voulu rester pour le club, mais sans ce noyau, la suite a été un peu compliquée pour moi avec la jeune génération. Il y avait clairement un décalage ». Trois ans sans rugby, sans Comberlin, son public, ses bénévoles à nuls autres pareils, ses dirigeants impliqués…une tirade signé Benjamin Garcia, pas de méprise : « J’ai connu une vie de club super agréable à vivre. Elle m’a donné l’envie de m’investir plus tard, sûrement auprès des jeunes…un peu comme l’a fait Philippe Etchegaray, sachant que lui est complètement exemplaire dans ce domaine ». L’occasion pour nous de saluer le Saint-Palaisin et de remercier notre interlocuteur du jour, lui qui clôt une semaine finalement plutôt dédiée aux talonneurs…une autre grande famille.