Stéphane Vernagallo est le directeur de Sport Leclerc, un dirigeant moins chanceux que son homologue du tout nouveau Bâti Leclerc de Langon, installé à Mazères, surface de bricolage qui a forcément surfé sur la vague de l’engouement pour le bricolage généré par les confinements : « Tant mieux pour eux, sourit Stéphane, même si nous ne sommes pas les plus à plaindre. Nous concernant, nous sommes restés fermés trois mois, c’est beaucoup. Nous sommes de plus impactés par le fait que de nombreux sports sont aujourd’hui à l’arrêt. Alors oui, il y a eu un peu de surconsommation lors des réouvertures et notamment sur la musculation ou le vélo, secteurs qui ont surnagé. Ces derniers nous ont permis de compenser en partie, mais nous faisons le dos rond, c’est évident ». Et le couvre-feu à 18h ne va forcément pas arranger la situation de l’ensemble des commerces.
Et les inquiétudes de Stéphane Vernagallo sont nombreuses pour l’ensemble du secteur sportif et son avenir : « Certaines associations souffrent, les indépendants souffrent à l’image des salles de sports et puis tout aussi inquiétant, des Fédérations souffrent et certaines sont même au bord du précipice ». L’heure est grave en effet pour certaines disciplines à l’arrêt complet et sans aucune visibilité, des secteurs dont on ne parle pas, ou peu : « Il va falloir être motivé le jour où la reprise sera annoncée et j’ai peur que le bénévolat, essentiel dans bien des domaines, ne soit durement impacté. Il va falloir de l’énergie, beaucoup d’énergie et je sais qu’il y en a au Stade Langonnais. Alors on va compter sur la vaccination pour s’en sortir tous ensemble et retrouver du lien social et une économie qui repart de l’avant ». On signe où svp…