Alors qu’il reste à la famille Méret six mois pour profiter pleinement de la Polynésie Française du côté de Teva I Uta, commune située sur le littoral sud de Tahiti Nui, l’ancien Stadiste a accepté de nous parler rugby. Personne n’a oublié du côté de Comberlin ce garçon attachant, toujours souriant, disponible et brillant. Joueur puis entraîneur de l’équipe fanion, Julien reste très attaché aux choses de l’ovale même si les Polynésiens n’y prêtent, eux, qu’un regard lointain : « Même si j’ai déconnecté, je reste un téléspectateur passionné. J’ai le sentiment que cette trêve contrainte a permis aux joueurs de se régénérer et de revenir avec du gaz, je parle ici du rugby professionnel forcément. Les dernières prestations de l’UBB sont de ce point de vu assez enthousiasmantes ». Comme a pu le dire le grand philosophe Franck Dubost : « Tu chasses le naturiste, il revient au bungalow ».
Concernant le rugby amateur, Julien est plus circonspect compte tenu des incertitudes qui continuent de planer sur la reprise, mais il veut cependant rester optimiste : « La rupture du lien social doit être difficile à vivre et il doit y avoir des inquiétudes sur les conséquences économiques, c’est évident. Maintenant, pour des clubs comme Langon, qui ont plus un fonctionnement familial et donc basé sur l’humain, je suis plus optimiste. Lorsque le ciel s’éclaircira, la famille aura plaisir à se retrouver et la fête n’en sera que plus belle ». Et ce jour-là, tu seras le bienvenu Julien à Comberlin, toi qui n’a laissé ici que de bons souvenirs. En attendant, prends soin de toi et des tiens sur ce coin de paradis relativement épargné par la pandémie, chaleur et humidité oblige : « Māuruuru roa ! Hoa »