Il est le directeur de secteur de CAFPI, courtier pour les solutions de prêts immobiliers, de regroupements de crédits, de prêts professionnels et d’assurances emprunteurs. Basé au 87 bis avenue Charles-de-Gaulle à Langon, les bureaux CAFPI sont actuellement ouverts même si l’expert en crédit privilégie largement le télé travail : « Nous étions plutôt enclins à y venir en douceur avant le premier confinement, et ce dernier a accéléré cette pratique, dit Nicolas Debusschère. Nous sommes donc opérationnels, et sans aucune restriction ». L’agence Sud-Girondine compte huit collaborateurs, et une parité homme – femme du plus bel effet : « C’est vrai, mais franchement, nous ne l’avons pas fait exprès (rires). On s’en félicite cependant. Comme tout le monde, nous avons souffert lors de la première vague et la baisse d’activité est de l’ordre de 20% grosso modo. J’espère que nous serons moins impactés par celle-ci, même si je ne suis pas forcément optimiste au regard du respect quasi inexistant des consignes ». Monsieur est observateur.
Reste que l’année, telle que vue par CAFPI, s’est terminée au 15 octobre : « En courtage, les dossiers prennent en effet environ trois mois. L’année 2020 est donc faite. Ce qui me préoccupe, c’est que le portefeuille ne soit pas reconstitué, et qu’en janvier, nous soyons dans le dur. Maintenant, tous les partenaires se sont adaptés et il n’y a pas de vrais blocages. Voilà pour le positif. Nous n’avons par exemple pas de souci pour ce qui concerne l’immobilier, au contraire ». Si Nicolas se veut être réaliste, il reste donc plutôt optimiste au final. Et le rugby nous direz-vous…on y vient : « Là aussi, on doit pouvoir polémiquer longtemps. Il ne reste que le rugby Pro, en huis clos…franchement, je préfère aller m’asseoir dans une tribune en gardant les distances plutôt que d’aller faire les courses dans une grande surface. Je risque moins d’attraper ce fichu virus non… ». Pas faux.
