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Paroles de partenaires : Eric Banquier s’y colle

Il est celui qui régale à Comberlin les jours de rencontres en concoctant la plupart des repas d’avant-match. Celui qui régale encore lors des soirées CRDE (Comberlin Réseau D’Entrepreneurs) avec son activité traiteur. Celui qui régale enfin avec la Conserverie Illadaise, la seule de ses activités à être autorisé à fonctionner à ce jour : « Nous préparons les conserves que nous espérons vendre en partie pour les fêtes de fin d’année. Les gens peuvent passer commande sur le site conserverie-illadaise.fr et ainsi nous permettre d’exister professionnellement parlant ». Une seule entité ouverte sur les cinq que possède Eric Banquier au total et des nuits difficiles pour le chef d’entreprise : « Ce coup-ci, c’est très compliqué. Et puis tu ne peux plus avoir de projet car il te faut vivre au jour le jour. Ca gamberge beaucoup. Nous sommes en première ligne les restaurateurs. Aujourd’hui, je table sur une réouverture en février, mais de toute façon nous ne pourrons pas tenir au-delà. En juin, et avec le protocole qu’il fallait respecter, nous n’avions que dix-huit couverts autorisés sur quarante possibles à Bordeaux et ce n’est pas viable. Si nous devons repartir sur ces bases, ce ne sera pas possible ».

On ne va pas se mentir, Eric Banquier compte, et il n’est pas le seul, sur la solution vaccins pour rouvrir enfin ces quatre restaurants, la solution de la dernière chance en fait : Le Kalimucho à Illats et les trois ‘Cochon Volant’, le restau nocturne des Capucins à Bordeaux, celui d’Andernos les Bains et enfin celui de Langon. Ceux-là sont en effet à l’arrêt, comme le sont tous ceux qui accueillent habituellement des clients assis. : « On s’impatiente, bien sûr, car notre trésorerie est en souffrance. Décaler les échéances ce n’est faire que repousser. On réfléchit en essayant de trouver les solutions les moins mauvaises pour essayer de tenir ». Un brin de dépit dans la voix de celui qui est aussi le co-président du club de basket d’Illats : « Nous ne pouvons même pas compter sur le sport pour nous aider à passer ce cap difficile. Tout ou presque est à l’arrêt là aussi et il ne nous reste que le sport à la télé pour patienter, s’évader un peu. Vivement que nous nous retrouvions à Comberlin, car ça commence à faire long ». On croise les doigts Eric.