Après Simon Gely, voici Matthis Lieurès. Les deux hommes ont au moins un point en commun, celui d’avoir porté les couleurs du Stade Toulousain, club formateur s’il en est. Les deux jeunes gens ont côtoyé là-bas les Romain N’Tamack, Lucas Tauzin ou Péato Mauvaka et ces deux-là se connaissent bien. Si Simon a filé à Biarritz, Matthis est lui parti tenter sa chance à Montauban : « J’ai décidé de changer d’air, et comme j’avais entendu parler de Langon alors que je jouais à Toulouse, en bien, forcément, j’ai dit banco pour venir ici. Je souhaite bien évidemment trouver du temps de jeu et ainsi progresser, m’épanouir. J’espère que l’on me fera confiance si j’arrive à m’imposer. Je vais tout mettre en œuvre pour en tous cas ». Et si le poste de prédilection de Matthis est celui de trois-quarts aile, ce dernier peut aussi jouer à l’arrière.
Formé à Balma avant de passer huit ans à Toulouse, le jeune homme de 21 ans ne veut surtout pas occulter ce qu’il va trouver à Comberlin, hors terrain ce coup-ci : « Je sais qu’ici, c’est très famille et d’ailleurs on ne met pas longtemps à s’en apercevoir. Ce sont des valeurs qui me vont bien. Ce n’est peut-être pas le club le plus huppé, mais je sais qu’il y a une forte envie d’exister. Je compte bien apporter ma contribution sachant que c’est l’équipe qu’il faut faire briller en premier lieu ». Et s’il n’y avait qu’un point de comparaison avec Sapiac, le terrain de jeu des Montalbanais, ce serait le public, toute proportion gardée bien sûr. Il est à Comberlin fidèle et cocardier, parfois frileux mais toujours assidu. Matthis devrait pouvoir le percevoir dès le 12 septembre, date du retour de la compétition…