Même pas peur de l’adage ‘qui va à la chasse perd sa place’. Le pilier stadiste a en effet deux passions : le rugby et la chasse au chien courant. Faute de pouvoir s’exprimer pour l’heure sur le rectangle vert, c’est la forêt qu’il parcourt au gré des battus ou en solo : « Je suis un adepte de la chasse au sanglier et comme les battus sont autorisés, nous sommes sur le terrain si je puis dire. En plus je suis vice-président de l’association de Bernos-Beaulac et cela m’occupe pas mal ». Et le rugby nous direz-vous…nous y venons : « Bien sûr que le rugby me manque et comme je vais sur mes trente ans, je compte bien en profiter encore un petit moment. Pas question de stopper en tous cas. C’est tout le rituel qui me manque en réalité et franchement, cela commence à peser, même si chacun comprend bien la situation ».
Et Loïc, comme beaucoup, n’est ni dupe, ni pressé si la reprise n’est pas consolidée : « Autant le faire lorsque nous aurons des certitudes sur la pérennité. Si c’est pour de nouveau arrêter après trois journées autant attendre. En fait, je vois mal comment nous pourrions reprendre dans les semaines à venir ». La sagesse incarnée, celle du pilar de métier, ce besogneux pas forcément reconnu pour ses analyses ciselées, une grave erreur en réalité : « Perso, j’ai joué six matchs sur ces douze derniers mois et il me tarde de retrouver le terrain. On va sûrement se donner rendez-vous en septembre et nous verrons bien si nous sommes alors obligés d’être vaccinés pour jouer. Si c’est la condition, je le ferai ». Il le fera de la même manière pour pouvoir chasser. Deux passions, mais un même objectif : pouvoir les assouvir.