Si le comité directeur de la FFR devrait se prononcer ce vendredi (12 février) sur la suite à donner à une saison qui plus que jamais a du plomb dans l’aile, il apparaît enclin à particulariser la Fédérale 1. En effet, et si l’on en croit Midi Olympique, le statut des sportifs de haut niveau (sic) de cette division induit que ces derniers n’ont pas cessé de se préparer physiquement et qu’ils peuvent donc très vite retrouver le rugby sans contact. Oui mais voilà, et sauf à se méprendre, un certain nombre de formations de Fédérale 1 abritent en leurs rangs des joueurs purement amateurs. La quasi-intégralité pour certaines et un nombre non-négligeable pour d’autres.
Alors oui, les formations professionnelles de ce niveau s’entraînent en journée et ne subissent ainsi pas les contraintes du couvre-feu pour la préparation. Oui les équipes qui ont quelques joueurs sous contrat peuvent leur demander de s’entraîner en journée, s’ils ne sont pas en chômage partiel. Mais quid des équipes amateures comme…la nôtre, et bien d’autres. La FFR avait prévu quatre semaines au stade 4 dans le protocole de reprise, mais ce dernier devait succéder aux entraînements au stade 3…impossible à mettre en œuvre actuellement pour cause de couvre-feu, répétons-le. Vous nous suivez ? Un bel imbroglio à venir donc si par cas la reprise du championnat était fixée au 14 mars. Reste que la situation sanitaire ne donne que peu de crédit à cette solution et qu’une possible guéguerre entre clubs de statuts différends est donc plus qu’improbable. Ouf…
