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Il découvre Comberlin. Il, c’est Jérémy Moreau.

A bientôt 29 ans (il les aura le 16 décembre), Jérémy Moreau est Stadiste depuis cette intersaison, un dernier challenge à ses yeux : « Genre le dernier défi, précise t’il. Si je n’étais pas venu à Langon, je pense que j’aurai raccroché. C’est Max Deguin qui m’a décidé à poursuivre l’aventure ». Formé à Cadaujac, ce troisième ligne de formation (1.86m – 105kg) a porté les couleurs de Lormont puis celles de Floirac durant trois ans à chaque fois. Il était revenu à Cadaujac voici deux ans et l’on connait la suite : « J’ai connu le Fédérale 1 avec Lormont, mais le niveau est monté d’un cran. Nous tombons sur des équipes solides, très structurés à tous niveaux avec des joueurs super préparés, affûtés. Eux ne sont là que pour le rugby au contraire de nous qui devons penser à nos jobs avant tout ». Pas tout à fait le même monde.

 

Blessé en début de saison, Jérémy a retrouvé la compétition à Périgueux, un redoutable baptême du feu : « Périgueux, c’est solide en effet. Et puis il me faut retrouver du rythme et cette coupure n’en est pas le meilleur moyen bien sûr. Il faut faire avec, s’adapter pour se maintenir en forme même si l’on ne sait pas trop quand nous pourrons retrouver le terrain. En attendant, je regarde un peu de rugby à la télé, mais franchement, il me tarde de retrouver les vraies sensations et au moins l’entraînement ». Et Limoges, à une date qui pour l’heure, et plus que jamais, reste inconnue : « Ce qui est sûr, c’est que nous pouvons tirer notre épingle du jeu face à au moins la moitié des équipes de la poule. On doit avoir confiance en notre potentiel avant tout ». CQFD.