Julien, pas de compétition pour les équipes du club avant janvier, au mieux, le coup est rude ?
Oui bien sûr, mais chacun doit avant tout jouer le jeu pour que cette deuxième vague fasse le moins de dégâts possible. Je tiens d’ailleurs à remercier l’ensemble des acteurs du club pour avoir joué la prudence à fond et éviter ainsi que nous soyons trop impactés. Je tiens aussi à saluer nos partenaires qui sont présents, derrière le club, sans faille. Plus que jamais il faut garder le lien.
Les entraînements pourraient reprendre début décembre, au mieux ?
Nous verrons bien, même si reprendre le plus vite possible voudrait dire que les nouvelles, côté sanitaire, sont rassurantes. Nous étions prêts à jouer, même à huis clos, mais cela avait-il du sens alors que nos équipes, toutes les autres, étaient privés de jeu. Et puis nous sommes là pour prendre du plaisir tous ensemble, joueurs, bénévoles, partenaires et supporters alors face à des tribunes vides, c’est de suite plus compliqué.
Va rester le problème de la lisibilité une fois le coup de sifflet de la reprise venu ?
Oui mais là, je fais confiance à la Fédération pour trouver la bonne formule. Ce qui m’inquiète plus, ce sont les possibles coupures à répétition. Il ne faudrait pas qu’une dynamique soit cassé et que certains se découragent. Il nous faut absolument éviter une deuxième saison blanche.
Et si au final, pour le rugby aussi, rien n’était plus comme avant ?
On va éviter de jouer à se faire peur (rires). Non ce qu’il faut, c’est garder le contact avec toutes les composantes du club avant de retrouver le cours normal de notre cheminement. Nous ne jouons plus au rugby, mais nous sommes impatients de nous retrouver, de revoir du monde au stade, aux repas d’avant-matchs et aux buvettes pour débriefer. Il faut espérer que ce fichu virus ne soit plus, et le plus vite possible, qu’un très mauvais souvenir.
