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Corentin Perrier bichonne son sac de sport

Arrivé à Comberlin lors de l’été 2019, Corentin Perrier aura joué, en tout et pour tout, l’équivalent d’une saison…en deux ans. Une bonne partie de la première, stoppée en mars 2020, et le début de la seconde, stoppée en octobre de la même année…merci la Covid : « Il nous reste à espérer que la prochaine commence bien en septembre et surtout, qu’elle aille à son terme, parce que je ne vais pas être très original, mais là, c’est long. Alors bien sûr, chacun prend son mal en patience, comment faire autrement, mais l’ambiance est pesante. Je fais en sorte de rester optimiste, mais je ne m’enflamme pas non plus compte tenu de la situation ». La sagesse incarnée. Le trois-quart centre Stadiste se réfugie pour l’heure dans sa bulle professionnelle, meilleur moyen pour lui de voir défiler le temps sans trop gamberger : « Notre génération est assez malmenée et il faudra de plus payer l’addition le moment venu…et c’est encore nous qui devrions nous y coller. Il suffit d’en avoir conscience ». La double peine en quelque sorte.

Passé par les Espoirs de l’UBB, le RCBA et Cestas, notre trois-quart centre va retrouver Jérôme Scheibel sur le banc, un choix qui lui paraît judicieux, ce même si ce dernier coachera les avants. Pour l’heure, Corentin s’entretient un soupçon physiquement avec quelques sorties footing, reconnaissant toutefois que la motivation lui manque : « Pour faire en sorte de retrouver un certain équilibre, j’ai lâché les chaînes infos. C’est trop anxiogène. Là, mon sac est prêt et je n’attends que le top départ. Je te jure que les premiers soirs d’entraînements, je serai dans les premiers au moment d’investir le vestiaire…même si je sais que ça va piquer sérieux. Mais bon, on ne va pas se plaindre. Le retour à l’entraînement sera déjà une excellente nouvelle ». Et un peu comme les enfants le jour de la rentrée scolaire, ils vont en avoir des choses à se raconter nos Stadistes. Après les douches réparatrices, les premières soirées risquent de se terminer fort tard, mais ça, c’est une autre histoire.