Arrivé lors de l’intersaison dernière, Aurélien Tamagnan n’aura joué que quatre matchs sous ses nouvelles couleurs dont deux titularisations, et 162 minutes au total passées sur le pré. Très peu pour tout candidat compétiteur et le nouveau centre Stadiste en est l’archétype : « Et là, cela fait quatre mois que nous sommes à l’arrêt, et c’est vraiment très long. Je n’ose même pas imaginer qu’il nous reste sûrement six mois à tenir encore avant de retrouver la compétition. Il me reste le boulot, le vélo et le repos (rires). Il m’arrive de courir quand même et avec les beaux jours, je vais pouvoir jouer à la pelote basque avec les copains et faire un peu de natation. Pour autant, il nous faut être vigilant car, sincèrement, ce virus fait peur. Je ne vois donc que peu de monde au final ». 23 ans et la sagesse d’un père de famille averti. Un exemple.
Maintenant, ne nous y trompons pas, Aurélien a aussi bien noté que la FFR pourrait proposer un petit tournoi amical en mai – juin, si les voyants de la pandémie repassent au vert : « Il faudra alors faire des choix. Si l’on veut jouer, il faudra se préparer. Il y aura toujours le risque de se préparer de nouveau pour s’entendre dire au final qu’il ne se passera rien, que nous devrons attendre septembre. Et là, pas facile à entendre. Il faudra décider tous ensemble de ce que nous voulons faire. Pour l’heure, on va tabler sur septembre et se faire à l’idée que la préparation sera longue cet été et ardue. Nous devrons en effet retrouver un niveau digne de la compétition. On va voir comment le virus évolue et si oui ou non il consent à nous laisser tranquille. Et puis s’il faut se faire vacciner, je le ferai. Là aussi, il faudra peut-être faire des choix ». Un exemple on vous dit…son fan club parle même de modèle…c’est dire.
