A tout juste vingt-deux ans, le jeune ouvreur Stadiste a fait deux apparitions en équipe première lors du lancement de feu la saison en cours. Sans rugby, il en profite pour travailler plus dans un milieu (le bâtiment) où les carnets de commande ne désemplissent pas : « On a cette opportunité alors on s’investit plus. Cela évite de trop gamberger, en tous cas plus qu’il ne faudrait. Pour l’heure, je laisse un peu filer la condition physique en sachant qu’il y aura du boulot sur ce point précis à terme. Pour autant, le rugby me manque sérieusement et c’est de plus en plus marqué. Le week-end, je me contente de regarder les matchs à la télé et je découvre un peu le championnat de PRO D2 qui est vraiment intéressant à bien des égards ». Très famille, Alexandre fait aussi le tour des popotes en profitant de cette morne période pour prendre le temps qu’il n’a pas nécessairement habituellement et ainsi profiter des siens.
« Il faut juste bien intégrer les contraintes du couvre-feu, car 135 euros, ça pique ». Dorénavant tourné vers le mois de septembre pour ce qui est du rugby, il n’était pas un chaud partisan d’une reprise à la va-vite dans les semaines à venir : « A notre niveau, nous allons avoir besoin d’une préparation poussée pour pouvoir encaisser les effets d’une reprise de la compétition. Nous n’avons joué qu’une poignée de matchs depuis un an maintenant et physiquement nous avons chacun des déficits plus ou moins importants. Il va falloir se remettre au travail et ce ne sera pas une mince affaire. Pour autant, comme nous sommes tous très impatients, les choses vont se faire naturellement ». Si tout cela reste encore flou, les bonnes nouvelles devraient cependant aller crescendo…mais bien sûr.