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Adrien Pampouille a désormais ranger ses crampons

Quatre saisons, c’est le temps qu’Adrien Pampouille aura consacré au Stade (13-17) lors de sa carrière de rugbyman. Passé par le SUA et Marmande avant d’enfiler la tunique Rouge et Blanche, l’enfant de Bergerac aura joué 46 matchs au total sous nos couleurs avant de retourner deux saisons à Marmande et deux autres à Sainte-Bazeille où le mot fin semble avoir été écrit : « J’ai relevé un dernier défi alors que je m’étais promis d’arrêter deux ans avant, mais j’avoue que je ne regrette rien car j’ai joué avec des copains dans un club formateur où l’état d’esprit est remarquable. Aujourd’hui, c’est sûr, c’est terminé, et à 33 ans, je vais prendre du temps avec ma famille ». Si son épouse et son fils sont ravis, ils devront tout de même partager Adrien avec le corps des Sapeurs-pompiers de Marmande, un nouveau dessein : « Cela fait quatre ans que je suis investi et j’ai pour principe de ne pas faire les choses à moitié. Je vais donc y consacrer un peu plus de temps. On y retrouve des similitudes avec le rugby comme l’exercice physique, la cohésion et l’adrénaline ». Une bonne pioche pour les soldats du feu que ce garçon loyal et intègre.

De son passage à Langon, Adrien préfère retenir l’état d’esprit qui régnait alors : « Je suis tombé sur un noyau de mecs assez remarquables de ce point de vue et nous avons vécu des épopées hors du commun. Une vie de groupe comme celle-là, c’est assez exceptionnel. Cela se ressentait sur le terrain d’ailleurs et tout le club en a bénéficié ». L’arrière Stadiste a même été le responsable de ‘l’entrepotes de Comberlin’, où l’association des joueurs. Concernant sa carrière, pas vraiment de regret…quoique : « Si je devais changer quelque chose, j’avoue que ce serait sur mon investissement lorsque je suis arrivé au SUA l’année de mes vingt ans. Il était insuffisant et cela ne m’a pas permis de goûter au rugby Pro. Maintenant, cela ne génère pas de regret malgré tout car j’ai vécu de riches expériences par la suite à un niveau plutôt sympa. Et puis la qualité de la vie de groupe est essentielle à mon épanouissement et le rugby Pro est un sport très individuel ». Voilà qui a le mérite d’être clair. Reverra t’on Adrien à Comberlin pour autant : « Oui bien sûr. Mon fils aime ça en plus, même s’il joue au…football. Oui, je vais passer de temps en temps ».  Voilà une bonne nouvelle.