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Sébastien Dimitri est fataliste, comme peut l’être un sage

Papa d’une deuxième petite fille depuis dimanche dernier (félicitations aux parents et mention spéciale à la maman), l’ouvreur Stadiste va pourvoir coucouner à loisir dans les mois qui viennent, faute de jouer au rugby : « Accepter et subir…que faire d’autre. Nous sommes certes dépendants des directives gouvernementales, mais je n’oublie pas pour autant qu’une carrière passe vite et que cela fait deux ans que l’on nous vole une partie de cette dernière. C’est dommageable ». Comme beaucoup, pour ne pas écrire la grande majorité, Sébastien table sur une reprise en septembre : « Ils vont alors redonner du sens à ce qui nous est le plus cher, vivre. Plus tôt serait surprenant. De toute manière, il y aura des dégâts en termes de licenciés, car des gens vont avoir perdu la motivation. Nous allons perdre du monde et la reprise sera compliquée de ce point de vu au moins ».

Et si le terrain manque à l’international Helvétique, l’atmosphère chère à son sport lui manque également : « Ce qui nous fait aimer notre sport, c’est aussi ce qu’il génère par ses à-côtés. Aujourd’hui, tout nous manque. Nous faisons en sorte de garder du lien, mais rien ne vaut les échanges des vestiaires, des entraînements ou des repas de groupe. Pour reprendre la compétition, il va falloir calibrer correctement. Se préparer un peu plus certes, mais pas trop non plus afin de bien doser. S’entraîner trop longtemps pourrait vite lasser et nous en avons fait l’expérience ces derniers mois. Il faudra peut-être un ou deux matchs amicaux de plus. Bref, il va falloir trouver le bon dosage ». Trouver en quelque sorte la bonne posologie…et en période de pandémie, le défi est de taille.