Le Comité exécutif de World Rugby va proposer aux Fédérations une expérimentation* visant à abaisser la hauteur du plaquage dans le rugby amateur et chez les jeunes au-dessous du sternum.
Si cette recommandation est approuvée par le Conseil de la Fédération Internationale, les Fédérations Nationales auront la possibilité de participer à cet essai.
Des études indépendantes confirment que l’abaissement de la hauteur autorisée du plaquage est susceptible de réduire le nombre de chocs à la tête et de commotions cérébrales dans le rugby amateur.
Des tests pilotes menés à grande échelle en France révèlent également des résultats positifs en termes d’expérience des joueurs et de participation au rugby amateur
Favoriser un rugby plus sûr et plus agréable
Des expériences pilotes ont été menées depuis 2019 dans le rugby amateur en France, en Afrique du Sud, en Géorgie et aux Fidji. Ces essais ont prouvé qu’ils apportaient des avancées positives en termes de sécurité des joueurs en favorisant de plus une circulation accrue du ballon.
Des études indépendantes et rigoureuses montrent que le plaquage est à l’origine de 74 % des commotions cérébrales. La réduction de la hauteur du plaquage protège les deux joueurs. Le porteur du ballon, dans la mesure où le contact avec la tête peut être considérablement réduit. Le plaqueur, dans la mesure où sa tête se trouve à une distance jugée plus sûre du torse et de la partie supérieure du corps du porteur du ballon.
De plus, les plaquages où la tête du plaqueur se trouve à proximité du corps du porteur du ballon au-dessus du sternum sont au moins quatre fois plus susceptibles de provoquer une commotion cérébrale, si bien que la réduction de la hauteur des plaquages profitera donc aux deux joueurs.
En conséquence, à la lumière de ces conclusions irréfutables, qui incluent des études utilisant la dernière technologie de protège-dents intelligents, World Rugby recommande d’abaisser la hauteur autorisée de plaquage, plusieurs Fédérations ayant déjà annoncé leur intention de participer à cette initiative.
*L’intégralité de ce papier est à lire sur le site de la FFR.