Alors qu’il n’a pas encore 23 ans, Helmi Mimouna a semblé convaincre le staff technique dés ces premiers matchs sous ses nouvelles couleurs. Trois matchs à son actif, dont deux débutés comme titulaire, et le voilà propulsé au rang d’équipier premier à part entière. Comme beaucoup, le gaillard (1.95m – 115 kg) ronge son frein depuis novembre et il a profité de cette longue période d’inactivité forcée pour se faire opérer d’une cheville récalcitrante : « Cela fait quatre ans que j’ai un petit souci à ce niveau, depuis mon passage à Périgueux en fait. Même si cela ne m’empêchait pas de jouer, il était opportun que je me fasse opérer. J’ai bien sûr profité de cette période pour le faire. Opéré début mars, je devrais être totalement sur pied fin mai et apte à reprendre l’entraînement dans la foulée. Pour l’heure, je travaille quand même le haut du corps pour m’entretenir ». Et le jeune homme ne s’économise pas, lui qui a trouvé sa voie, sportivement parlant, avec un sport qui semble le combler.
Pour autant, pas de rugby donc. Heureusement, il reste les copains et la télé : « Je regarde tous les matchs qui passent. Je me régale avec le tournoi et franchement, pour moi, c’est très instructif. J’essaye en effet de décortiquer le jeu, les placements des joueurs etc…Je me nourris de ce que je vois. C’est un peu une compensation même si rien ne vaut le terrain. Ce dernier me manque car c’est là que je peux véritablement m’affirmer alors franchement cette période est vraiment compliquée. On devrait y voir plus clair d’ici quelques semaines, mais c’est vraiment la meilleure nouvelle qui puisse nous arriver. J’ai hâte, car je suis assez souvent seul et c’est un peu lourd à la longue ». C’est donc un Helmi Mimouna très déterminé qui ronge son frein en comptant les semaines qui nous séparent d’un retour à la…normale. Tiens, voilà donc un mot qui avait disparu du langage courant…
