On ne va pas se mentir : elle n’a pas le physique d’une rugbywoman qui pourrait en imposer. C’est donc son investissement et les résultats induits qui en imposent depuis décembre 2017, date de son arrivée à la tête de la communication du club. Camedescasse, voilà bien un nom associé à l’histoire du Stade Langonnais. Elle est (pour l’heure en tous cas) la petite dernière de la fratrie à donner de sa personne côté bénévole, et pas qu’un peu. Quatre demi-journées par semaine pour celle dont c’est le métier par ailleurs : « J’ai la chance d’avoir la confiance du président et c’est bien sûr indispensable. Il faut toujours avoir un coup d’avance ou être hyper-réactif à minima. C’est un investissement lourd, mais cela reste du plaisir avant tout. Celui d’échanger et de contribuer à l’évolution du club ».
Anticiper, innover, créer et proposer pour le club et ses partenaires. La tâche est ardue, parfois périlleuse, mais ce petit bout de femme à de l’énergie à revendre : « Si c’était à refaire, je signe de suite. Je suis restée fidèle à mes convictions, donc pas de question superflue à se poser. Je fais en sorte d’apporter ma petite pierre à l’édifice en restant positive. Je suis par exemple persuadée que l’équipe première va enclencher une dynamique positive. Il faut insuffler cet élan. Restons audacieux et déterminés ». Ok Marie. On va donc te suivre les yeux fermés et se laisser porter par cette énergie communicative…Ca va déjà mieux…