Blessé à Rennes le 11 septembre lors de la 2e journée, fracture du scaphoïde gauche (il est droitier), Benoît est aussi souvent que possible à Comberlin pour encourager ses petits camarades : « Je suis là chaque entraînement pour rester au contact du groupe, ne pas couper le lien. Il y a un bel état d’esprit qui a fini de se forger à la suite de la victoire à Chartres et il faut le cultiver ». Non-content de passer faire un coucou les soirs de semaine, c’est lui qui la plupart du temps est à la caméra pour filmer les matchs : « Je suis effectivement derrière la caméra et derrière le bar également pour aider les bénévoles. C’est ma manière à moi de servir le club en cette période sans terrain. C’est une implication normale pour moi ». Benoît espère cependant être de retour sur les terrains début janvier : « Une blessure comme la mienne est opérable, mais le chirurgien de la clinique de la main à Pessac n’a pas souhaité que cela soit fait. La fracture n’est en effet pas déplacée. J’ai un scanner de contrôle le 26 novembre, mais pour l’heure, je garde mon plâtre. Ensuite, il y aura beaucoup de kiné à faire et dans le meilleur des cas, je serai opérationnel début janvier en effet. Après deux saisons tronquées, comme tous, je piaffais d’impatience et voilà le résultat. J’en ai pris pour quatre mois de plus ». Et le boulot mon bon monsieur : « Je suis éducateur sportif spécialisé et je reprends le boulot dans quelques jours…sans terrain forcément ». Cela va de soi…
