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Comme beaucoup, Antoine Bienvenu se languit…

« Je ne fais pas exception…on fait avec mais c’est dommage franchement, car nous avions très envie de prouver et le groupe vivait bien. C’est comme ça bien sûr, et chacun peut comprendre. On ne voit pas bien comment il pourrait en être autrement en fait. Il aurait fallu mettre de gros moyens en place pour tester souvent comme cela se fait chez les pros, mais cela paraît difficile à notre niveau et trop coûteux surtout. Non, il faut simplement patienter et espérer que tout cela se termine vite maintenant ». A tout juste 27 ans et une soixantaine de matchs de Fédérale 1 à son actif, le pilier ou talonneur Stadiste ronge son frein, placide. Comme ses petits camarades de jeu, il a disputé un peu moins d’un match par mois en 2020 et le rythme risque bien d’être le même cette année. Pas de quoi s’enthousiasmer donc lorsque l’on est un compétiteur et comme le craignent les dirigeants de tous horizons, les dégâts risquent d’être lourds en termes de licenciés…à minima.

« Cela va jouer, forcément. Cet arrêt forcé peut susciter d’autres envies, d’autres vocations. Ceux à qui le rugby ne manque pas plus que ça iront peut-être voir ailleurs. A titre perso, c’est une passion et ne pas avoir de bobos depuis un moment fini par me manquer (rires). Plus sérieusement le terrain manque, comme les copains. Courir seul est compliqué. Ne faire que du physique finit par lasser. J’espère vraiment que nous aurons l’occasion de rejouer au rugby avant l’été, même si ce ne sera sûrement que sur des rencontres gigot-haricots ». Et chacun y va de sa théorie sur la question, le principal étant, on l’aura compris, que des matchs de rugby puissent se jouer…